La communication au sein de l’Université de Lomé est essentiellement enseignée au sein de l’Institut des Sciences de l’Information, de la Communication et des Arts (ISICA) qui a été créé en 2004. L’ISICA offre un parcours de formation en Licence professionnelle et en Master. En ce qui concerne la Licence Professionnelle, on distingue 3 spécialités à savoir : le Journalisme Professionnel, la Communication des Organisations et la Publicité et Arts Graphiques (PAG). Pour le Master, nous offrons deux spécialités : une en Journalisme et Technologies Numériques (JTN) et la seconde spécialité en Système et Management de l’Information (SMI).

Nous avons des partenaires internationaux, surtout français, à l’instar de l’Université Bordeaux Montaigne et l’Université de Lille. Nous pilotons, depuis 2014, un programme de Licence de l’Université de Bordeaux Montaigne délocalisé à l’ISICA. En tant qu’Institut délivrant une formation professionnelle au niveau de la Licence notamment, l’enseignement dispensé est fait de théories et de pratiques dans les différentes spécialités. Nous faisons donc intervenir des enseignants-chercheurs et des professionnels des métiers de l’information et de la communication.

À l’échelle du pays, on dénombre plusieurs Établissements Privés d’Enseignement Supérieur offrant des formations allant du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) jusqu’au Master. En Afrique francophone, j’ai un aperçu des offres de formation en Côte d’Ivoire et au Sénégal.

Contrairement au Togo, où la communication n’est dispensée qu’à l’Université de Lomé, en Côte d’Ivoire, l’Université Houphouët Boigny et l’Université de Bouaké ont des offres de formation en communication. On retrouve la même configuration au Sénégal où le Centre d’Études des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI/Université Cheick Anta Diop/Dakar) offre des enseignements en communication comme à l’Université Gaston Berger (Saint-Louis). Je peux également citer des pays comme le Cameroun ou encore le Bénin voisin, etc. Les formations en communication existent dans les pays d’Afrique Francophone. La différence se situe plus au niveau des contenus des cours et la retranscription de ces contenus.