La communication pour le développement connaît une bonne évolution en Côte d’Ivoire, depuis la décennie de crise politico-militaire de 2002-2011 et la crise postélectorale de 2010. Cette évolution pourrait s’expliquer par le foisonnement d’écoles et de diplômes de Communication d’entreprise, mais aussi de la mise sur le marché de beaucoup de jeunes diplômés.

Cet essor peut s’expliquer également par l’émergence d’ONG internationales, qui mettent en œuvre des projets de développement pour accompagner le pays du fait des crises précitées précédemment. Il découle de ce qui précède, un écosystème très fourni renforcé par le développement fulgurant du digital.

Cependant, s’il est constaté aujourd’hui une véritable dynamique dans l’évolution de la communication et des métiers de chargé de communication ; il faut, toutefois, déplorer un manque de technicité dans la communication pour le développement qui reste la chasse gardée de quelques agents du système des Nations Unies et des ONG internationales. En définitive, la communication connaît une ascension favorable dans mon pays, la Côte d’Ivoire, même s’il reste des efforts à proposer en termes de communication pour le développement.

Cette question trouve des éléments de réponse dans la première question. Alors, qu’il s’agisse de la Côte d’Ivoire en particulier et de l’Afrique de l’Ouest ou de l’Afrique en général, la Communication pour le développement évoluera de manière croissante eu égard au contexte. Vous êtes sans ignorer qu’aujourd’hui l’Afrique de l’Ouest et le Sahel plus précisément, est le théâtre de l’extrémisme violent et la montée en puissance du djihadisme. La zone dite des trois frontières et l’Etat de Borno (État du nord-est du Nigeria) sont littéralement perturbés par la menace terroriste.