La notion de communication digitale renvoie à l’ensemble des techniques et moyens permettant de donner de la visibilité à une personne physique ou morale au moyen des supports et médias numériques (médias sociaux, sites internet, applications et autres terminaux mobiles).

Elle est révolue cette époque où il fallait attendre le journal télévisé du soir ou les grands titres de la presse du matin pour s’abreuver d’informations parfois obsolètes sur un sujet, une structure, un état.
Le changement de paradigme qu’impose l’ère de la communication digitale dans laquelle nous naviguons à loisir oblige désormais les acteurs (émetteurs et récepteurs) à se réorganiser, s’investir et s’adapter pour rester « IN ». À l’échelle des institutions privées (multinationales, organisations) mais surtout celles publiques (sociétés d’État, gouvernements, personnalités politiques et publiques) l’adoption d’une stratégie de communication digitale optimale est dorénavant plus qu’indispensable.

Aujourd’hui, la plupart des institutions d’Afrique sont présentes sur les médias sociaux qu’ils considèrent comme étant des plates-formes privilégiées d’expression accessibles à une bonne partie de la population. Ceci en dépit du faible taux de pénétration d’Internet généralement observé sous nos cieux.

Le Bénin, par exemple, s’est investi depuis quelques années à rapprocher citoyens et gouvernants grâce à une présence qualitative de ses institutions, sur les médias sociaux, faisant de lui l’une des plaques tournantes en tête de peloton en la matière en Afrique francophone. Des initiatives comme #AskGouvBenin, sessions d’échanges et de reddition de compte en live multiformat entre autorités et citoyens sur des thématiques d’actualités sont l’une des expressions probantes d’outils de persuasion et d’appropriation de l’action publique que peuvent représenter les médias sociaux dans une stratégie de communication digitale institutionnelle.