Les 13 et 14 février 2023, la capitale marocaine a accueilli, la toute première rencontre africaine des institutions de formation en journalisme et en communication. L’événement était placé sous le thème, « L’enseignement du journalisme et de la communication en Afrique : questions d’avenir ».

Organisée par L’ISIC (l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication), cette rencontre se veut le carrefour d’échange annuel sur l’avenir de la formation en journalisme et en communication en Afrique. Dans cette optique, les discussions ont porté sur les formes de collaboration entre les institutions pour une meilleure formation en Afrique, les défis auxquels fait face la profession et les possibilités de mieux outiller les étudiants.

Pour le directeur de l’ISIC, Abdellatif Bensfia « cette initiative est basée sur un ensemble de visions communes, dans le but d’élaborer un modèle africain adapté spécifique de formation de recherche en journalisme et en communication, chose qui permettra au Maroc de partager avec ses partenaires africains, sa vision de la formation et son expérience de plus d’un demi-siècle. »

À en croire les propos de Mamadou Ndiaye, un réseau d’écoles africaines pourrait très prochainement voir le jour en Afrique « Nous pensons, à la sortie de cette manifestation, mettre en place un partenariat entre les écoles qui sont là aujourd’hui présentes… » a-t-il déclaré.

Pour sa part, M. Aboubacar Abdoulwahidou Maiga, revenu sur la question des défis auxquels font face les étudiants, a indiqué « Ces genres de rencontres nous permettent justement d’échanger sur nos programmes et d’essayer de les harmoniser le mieux possible afin de donner l’opportunité à nos étudiants de pouvoir traverser les frontières, d’aller par exemple d’un pays à un autre sans rencontrer beaucoup de difficultés… ». Pour ce dernier, cette tribune offre également l’opportunité non seulement d’harmoniser les modules de formation, mais aussi de les adapter aux aspects techniques qui ont trait à l’évolution des nouvelles technologies. Pour une première édition, cette rencontre a vu une importante mobilisation africaine, notamment avec la participation de :

  • Mamadou Ndiaye : directeur du Centre d’Études des Sciences et Techniques de l’Information de Dakar (CESTI)
  • Djenabou Barry, directrice générale de l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication de Kountia (Guinée)
  • Aboubacar Abdoulwahidou Maiga, directeur général de l’École Supérieure de Journalisme et des Sciences de la Communication de Bamako (Mali)
  • Mohamed Ould Doussou, directeur de la formation initiale, des stages et des compétitions de l’École Nationale d’Administration, de Journalisme et de Magistrature de Nouakchott (Mauritanie)
  • Ferdinand Kpohoue, directeur de l’École Nationale des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication de l’Université d’Aboney-Calavi Porto-Novo (Bénin).

Était également présent, le secrétaire général du département de la communication du Maroc, Moustafa Amedjar. Cette rencontre s’intègre bien dans l’optique du Royaume du Maroc de renforcer la coopération entre les pays africains, afin d’en faire un levier pour l’intégration et le développement de l’Afrique.

Par Bede Lawson.