L’année 2021 a été une année d’éducation et de prise de conscience, de ce qu’est le Personal Branding. En effet, l’accélération de la digitalisation forcée par la Covid-19 a forcé un changement dans la perception de soi. Nos croyances culturelles limitantes, imposant une certaine discrétion quant à nos accomplissements professionnels, se sont montrées comme des handicaps à l’évolution de la carrière.

Il ne s’agissait plus d’être uniquement présent sur des événements, des réseaux sociaux ou même des réunions sans exister à travers un storytelling construit et pertinent. Les différentes parties prenantes avec lesquelles nous interagissons, ont besoin de mieux connaitre l’humain derrière le cadre ou l’entrepreneur. Les invisibles, les discrets, les trop modestes ont compris que la modestie quant à son parcours, sa compétence et ses expériences, sont un frein possible à l’atteinte de leurs objectifs.

Une de mes clientes N. est cheffe d’équipe à la Banque Mondiale et malgré sa position, elle n’arrive pas à se projeter vers une promotion possible. Pas parce qu’elle n’en est pas capable, mais surtout parce qu’elle ne montre pas aux personnes qui peuvent lui accorder la promotion, ce dont elle est capable.

Contrairement, à ce que pense la majorité, gérer sa marque personnelle, ce n’est pas faire la vuvuzela sur sa personne. Mais c’est plutôt assumer ses compétences, son authenticité, oser dire au monde qui l’on est afin d’être reconnu pour cela et ainsi atteindre ses objectifs. Il est très important de comprendre l’importance du personal branding, pour se distinguer et trouver sa communauté pertinente, dans le brouhaha et l’excès d’information dans lequel nous sommes noyés. D’autre part, le personal branding en Afrique a longtemps été confondu avec juste une forte présence en ligne. Les réseaux sociaux sont des outils, mais le préalable est un travail d’introspection et de définition de la façon dont on veut être reconnu.