Selon le Centre pour la liberté des Médias (CMF), au Maroc les radios associatives en ligne ont connu un fort développement depuis 2012.

L’on compte aujourd’hui plus d’une dizaine de stations avec une mission d’intérêt général, grâce à des programmes de qualité tant sur la technologie, les choix des sujets et des groupes sociaux minoritaires comme les jeunes et les femmes.

Face à ce constat, le Ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaid, la présidente de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle, Latifa Akharbach, et au président de la commission parlementaire de l’enseignement, la culture et la communication ont lancé un appel aux institutions concernées. Ceci, pour la programmation de consultations avec la société civile marocaine sur les radios associatives, afin de leur reconnaître la place qu’elles méritent dans le paysage médiatique du pays.

Pour appuyer cette décision, le centre souligne que les radios communautaires méritent de bénéficier d’une reconnaissance juridique. Car elles contribuent à éduquer les jeunes contre les dangers de la violence radicale et le discours de la haine. De plus, elles sont gérées par des jeunes qui ont acquis des formations professionnelles qui égalent celles des radios publiques et privées. «Cette reconnaissance doit passer nécessairement par un amendement de la loi n° 77-03 relative à la communication audiovisuelle (du 03 février 2005), amendée et complétée par la loi n°66.16 (du 25 août 2016) et la loi n°16.18 (du 26 juillet 2021)», a indiqué un communiqué du CMF.

Ledit document a également précisé que le Maroc était considéré comme «l’un des derniers pays qui ne reconnaît pas les radios associatives ; bien que de nombreuses institutions internationales des Nations unies leur accordent une place importante, dans le processus de démocratisation de l’espace médiatique des nations, et dans la réalisation du droit à la liberté d’expression de diverses populations, surtout au niveau des communautés locales».

La rédaction.