Après trois semaines intensives d’apprentissage et de formation, l’École d’Été de l’Écriture et du Journalisme, organisée conjointement par le magazine « Jeune Afrique » et la Fondation Vallet, a pris fin le 25 août dernier à Cotonou, au Bénin. Cette première édition a réuni quinze jeunes et aspirants journalistes issus de divers horizons géographiques et professionnels. À présent, en septembre, il est temps de revenir sur cet événement qui a marqué la scène journalistique africaine.

Le thème central de cette première édition, « Décrire les lieux, écrire les mondes », a guidé les participants dans une exploration intensive de l’écriture journalistique sous toutes ses facettes. Que ce soit en provenance de Porto-Novo, de Saint-Louis ou de Bafoussam, ces jeunes talents partageaient une passion commune pour l’écriture et le désir de faire évoluer positivement la société grâce à leur travail journalistique.

L’un des moments forts de cette École d’Été a été la diversité des sujets abordés et des compétences enseignées. Au cours des trois semaines, les participants ont bénéficié de cours magistraux, d’ateliers pratiques et de conférences dispensés par des experts chevronnés de « Jeune Afrique ». Ils ont ainsi acquis des compétences allant de l’investigation à la conduite d’interviews, en passant par l’utilisation de sources multiples et les nouvelles formes d’écriture journalistique. Ils ont pu ainsi maîtriser les rouages d’une profession en constante évolution.

Hugues Balogoun, écrivain-philosophe de 29 ans et aspirant journaliste, fait partie des heureux élus parmi près de 90 candidats. Pour lui, cette expérience a été une véritable révélation : « Je retiens de cette école que l’écriture et le journalisme sont intrinsèquement liés, et que quiconque sait les utiliser selon les principes et la déontologie du métier influencera positivement la société ».

Il est important de noter que cette École d’Été du Journalisme répond à un besoin crucial en Afrique. Espéran Padonou, président de l’ONG Bénin Excellence, souligne cette importance en déclarant : « Beaucoup d’institutions et de gouvernements africains pensent que le développement de l’Afrique passera uniquement par les sciences et les technologies. On ne pense pas suffisamment aux filières littéraires. » Cette initiative vise donc à renforcer les compétences journalistiques sur le continent et à encourager de futurs talents à raconter les histoires de l’Afrique de manière précise et impactante.

En somme, cette première édition de l’École d’Été de l’Écriture et du Journalisme a été un succès retentissant. Elle a contribué à élever le niveau du journalisme en Afrique en formant la prochaine génération de journalistes talentueux. Alors que nous entrons dans le mois de septembre, il est encourageant de voir que cette initiative a laissé une empreinte durable dans le paysage médiatique africain, propageant ainsi la passion pour le journalisme de qualité sur le continent.

La rédaction.