Organisé par la Direction générale de la communication et des médias, cet atelier a permis aux participants de passer en revue et de valider l’avant-projet de loi portant code de l’information et de la communication audiovisuelle au Burkina Faso. Ceci, sous la présidence d’Atéridar Galip SOMÉ le Directeur de cabinet du Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme.

En termes de recommandations, les acteurs ont porté leurs regards sur le statut de journaliste, la formation générale dans le domaine, l’expérience professionnelle et la certification des personnes qui intègrent le métier sans diplôme académique, ou une formation dans une école de journalisme. Les participants ont préconisé que la question des médias locaux soit traitée dans un autre texte de loi.

Les Prix Galian (récompense chaque année les meilleures productions des professionnels des médias au Burkina, NDLR) n’ont pas été passés aux oubliettes. Les acteurs ont suggéré des amendements pour améliorer l’organisation du concours des Prix Galian, afin de susciter davantage d’engouement et de professionnalisme autour de l’évènement. Parmi les suggestions, il a été demandé la prise en compte du volet présentation dans le concours à travers le vote du public après une sélection ; la promotion des lauréats ; l’intégration de bourses d’étude ou de formation, etc.

Le Directeur de cabinet n’a pas manqué de saluer, au nom du Ministre en charge de la communication, le travail abattu par les acteurs des médias et de la communication réunis lors de l’atelier. Les travaux en question sont perçus par lui comme une étape cruciale vers l’adoption du code, avec des propositions notables soumises par les parties prenantes. Le gouvernement, à travers le ministère de la communication, réfléchira à la mise en œuvre de ces propositions. Il a exprimé l’engagement de son département à soutenir le processus visant à faire aboutir l’avant-projet de loi à la promulgation de la loi sur le code de la presse et de la communication audiovisuelle.

Dans son intervention, le Directeur général de la communication et des médias (DGCM), Raphaël KAFANDO s’est dit satisfait de ces travaux qui permettront aux acteurs des médias et de la communication de bénéficier d’un code plus adapté à leur travail et, aux challenges actuels auxquels ils font face dans le domaine.

Par Bede Lawson.